j
h
m
s

Soumettez-nous votre court ou long métrage pour le 39e FIFF Namur :

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 31 mai 2024

1ère édition du Festival
Du 2 au 9 octobre 1986

Pour sa première édition, le Festival de Namur met les petits plats dans les grands, et offre au public namurois un défilée de stars ! Des légendes de la Nouvelle Vague (Léaud, Resnais), la crème du cinéma français (Wargnier, Corneau, Doillon), des champions du box-office (Lhermitte et Balasko en pleine "Nuit d’Ivresse !"), des francophones des 4 coins du monde (Arcand et Chahine), des belges, bien sûr (Chantal Akerman), mais aussi et surtout des futurs grands, qui feront la joie des cinéphiles namurois au fil des éditions (Bouchareb, Assayas, Belvaux …).

Au programme…

"Bâton Rouge" de Rachid Bouchareb, "Corps et biens" de Benoît Jacquot, "Désordre" d’Olivier Assayas, "Golden Eighties" de Chantal Akerman, "La Femme de ma vie" de Régis Wargnier, "La Puritaine" de Jacques Doillon, "Le Môme" d’Alain Corneau, "Le Déclin de l’Empire Américain" de Denys Arcand, "Mélo" d’Alain Resnais, "Le Sixième Jour" de Youssef Chahine, "Thérèse" d’Alain Cavalier …

Ils nous l'ont raconté...

André Ceuterick, Fondateur et ancien Délégué Général du FIFF :

Je pourrais, en toute humilité, produire des dizaines de pages de souvenirs (plus que de futiles anecdotes) sur le Festival de Namur que j'ai dirigé pendant plus de dix ans. Sur sa genèse, son développement, son organisation pratique, son financement, son positionnement progressif au niveau de la francophonie internationale, ses multiples "dessous" aussi, mais ceci est sans doute d'un autre ordre.
Pour un directeur de festival, de surcroit critique de cinéma, les "souvenirs" sont bien sûr liés aux rencontres faites au fils des ans, drôles, improbables, décevantes, fascinantes, (in)espérées, toujours enrichissantes.
Un aparté soudain chaleureux avec Alain Delon qui aime par dessus tout et autant que moi "Le professeur" de Zurlini, une prestation éblouissante de Bernard Giraudeau pour présenter "L'Autre" et dire son admiration pour Francisco Rabal, une soirée de sketches et de bons mots avec le formidable comédien Michel Côté, une leçon d'histoire du cinéma arabe avec le regretté producteur Ahmed Attia, une grande bousculade (c'était le début de mes célèbres "overbooking") pour voir "Le Petit Prince a dit" de Christine Pascal, au comble de l'émotion aux côtés de Richard Berry, une visite des caves "Grafé-Lecocq" en compagnie de Claude Sautet, une étonnante interview télé où Miou Miou me fit la lecture, une heure de répit où on invente le Festival de Yaoundé avec Bassek Ba Kobhio, de douces et si belles amitiés naissantes avec France Zobda, Brigitte Fossey, Marisa Berenson, ... parmi tant de moments qui appartiennent à "ma" mémoire de cette extraordinaire aventure. Mais mon premier et immuable souvenir est celui d'une rencontre à Bruxelles à la fin de l'année 1985 avec trois grands professionnels du Cinéma : Luc et Raoul Hemelaer, Président et Directeur de la société de Distribution Belga Films qui allaient aussi reprendre l'exploitation du Cinéma Caméo de Namur et René Fauvel, Président Directeur Général d'UGC Belgique.
De celles-ci naissait, quelques semaines et de nombreuses réunions plus tard, l'idée de créer un événement cinématographique à Namur, fraichement désignée "Capitale de la Wallonie". En septembre 1986, on organisait la première édition du "Festival cinématographique de Wallonie" avec évidemment beaucoup de films français grâce au formidable travail de Belga Films mais aussi quelques "autres" francophones comme "La Dernière image" de l'algérien Lakhdar Hamina, "Golden Eighties" de la belge Chantal Akerman, "Le Sixième jour" de l'égyptien Youssef Chahine ou encore "Le Déclin de l'Empire américain" du québécois Denys Arcand. On avait aussi accueilli Véronique Jannot, Olivier Assayas, Michel Boujenah, Alain Cavalier, Joël Santoni, Régis Wargnier, et bien d'autres ...
On avait eu peur de rien : les quatre amis étaient heureux!
Aujourd'hui, deux d'entre eux nous ont quitté et en écrivant ces lignes, j'en éprouve une profonde tristesse. Reste le devoir de mémoire.

Film d'Ouverture

Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk (France)

Longs Métrages

Bâton Rouge de Rachid Bouchareb (Maroc)

Corps et biens de Benoît Jacquot (France)

Gardien la nuit de Jean-Pierre Limosin (France)

La dernière image de Mohamed Lakhdar-Hamina (Algérie)

La puritaine de Jacques Doillon (France)

Le sixième jour de Youssef Chahine (Égypte)

Mélo d'Alain Resnais (France)

Nuit d'ivresse de Bernard Nauer (France)

Pékin central de Camille de Casabianca (France)

Qui trop embrasse de Jacques Davila (France)

Beau temps mais orageux en fin journée de Gérard Frot-Coutaz (France)

Désordre de Olivier Assayas (France)

Golden eighties de Chantal Akerman (France)

La femme de ma vie de Régis Wargnier (France)

Le déclin de l'Empire américain de Denys Arcand (Québec)

Les frères Pétard de Hervé Palud (France)

Mort un dimanche de pluie de Joël Santoni (France)

Paris minuit de Frédéric Andrei (France)

Sauve-toi Lola de Michel Drach (France)

Cent francs l'amour de Jacques Richard (France)

Faubourg Saint-Martin de Jean-Claude Guiguet (France)

Havre de Juliet Berto (France)

La femme secrète de Sébastien Grall (France)

Le môme d'Alain Corneau (France)

Maine Océan de Jacques Rozier (France)

Noir et blanc de Claire Devers (France)

Passage secret de Laurent Perrin (France)

Thérèse d'Alain Cavalier (France)