À l’occasion de nos 40 ans, nous célébrons 8 figures majeures du cinéma francophone qui ont marqué l'histoire de notre Festival. Après Paloma Sermon-Daï et Niels Schneider, place à Kaouther Ben Hania.
Réalisatrice tunisienne incontournable du cinéma francophone, elle bouscule les codes avec des films puissants, à mi-chemin entre fiction et documentaire. Qu’il s’agisse de satire, de drame ou de témoignage poignant, son cinéma hybride frappe par son audace et sa profondeur.
De Le Challat de Tunis (sacré Bayard d’Or de la Meilleure 1re Œuvre au FIFF 2014) à Les Filles d’Olfa, en passant par La Belle et la Meute (présenté en Compétition Officielle au FIFF 2017), ou encore L’Homme qui a vendu sa peau, sa filmographie interroge les tabous, éclaire les réalités sociales et donne la parole à des figures féminines fortes.
Récompensée à Cannes et doublement nommée aux Oscars — une première pour une réalisatrice tunisienne — Kaouther Ben Hania s’impose comme une voix unique du cinéma contemporain.
Ce mois-ci sur Sooner, nous mettons à l’honneur son œuvre singulière, entre émotion brute, regard politique et audace narrative. L’occasion idéale de (re)plonger dans une filmographie qui émeut, choque et fait réfléchir.
